Selon le conservateur de cinéma Gustavo Beck, les films présentés dans les festivals de cinéma du monde entier ont le pouvoir d’agir comme de véritables catalyseurs du changement social, influençant directement la façon dont nous percevons et comprenons le monde qui nous entoure, Il en résulte des discussions et des réflexions profondes sur les questions sociales de notre temps.
Dans cet article, nous allons comprendre comment les festivals de cinéma peuvent et agissent comme catalyseurs du changement social, étant beaucoup plus qu’un divertissement généré par un objet esthétique. C’est-à-dire que, à cet égard, le cinéma brise les barrières de l’art par l’art, étant un véritable carburant de changements sociaux importants. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus.
Le cinéma comme débat et transformation sociale
Comme l’a souligné le conservateur Gustavo Beck, depuis les débuts du cinéma, de nombreuses œuvres cinématographiques ont défié les normes, provoqué des débats et inspiré des mouvements sociaux importants. Ainsi, en apportant un récit visuel unique, le cinéma rassemble toutes les armes pour catalyser les changements sociaux, toucher l’émotion des gens et transmettre des messages de manière percutante.
En ce sens, nous ne pouvons pas ne pas réfléchir sur le rôle de l’art dans nos vies, une capacité de manifestation humaine, un langage exclusivement à nous qui sert à refléter la société autour de nous, à représenter nos questions, nos beautés, nos ombres dans différents contextes culturels et sociaux.
Pour cette raison, comme l’explique Gustavo Beck, de nombreux films projetés lors de festivals de cinéma au Brésil et dans le monde ont été de véritables ponts et moyens pour des changements sociaux importants et des réflexions sociales qui ont révolutionné l’histoire de l’art audiovisuel à travers le monde. Dans ce qui suit, nous comprendrons comment certains de ces films ont été des catalyseurs de changement social.
Découvrez les films les plus emblématiques des festivals de cinéma
Comme le commente Gustavo Beck, le film “Le Cuirassé Potemkine” de 1925 de Sergueï Eisenstein est l’un des grands exemples de la façon dont le cinéma peut changer le cours de la société. Le film dépeint le retournement des marins russes contre leurs officiers titanesques, c’est un film très reconnu pour réveiller la conscience politique, influencer les mouvements de résistance et de lutte dans le monde entier.
Un autre film important présenté dans les festivals de cinéma qui a été un véritable tournant pour la société est le film “Selma” (2014) réalisé par Ava DuVernay, est un excellent exemple de la façon dont le cinéma peut aborder les questions de justice sociale et de droits civils. Le film raconte l’histoire de la marche pour les droits civiques menée par Martin Luther King, un film qui a joué et qui a suscité des réflexions sur l’inégalité et la poursuite de la justice sociale aux États-Unis.
Selon Gustavo Beck, le film “Milk” (2008), réalisé par Gus Van Sant, est une autre œuvre cinématographique essentielle pour réfléchir au pouvoir catalyseur du changement social dans les festivals de cinéma. Le long raconte l’histoire de Harvey Milk, le premier politicien gay élu aux États-Unis. Ce film est un jalon révolutionnaire important pour les droits des communautés LGBTQIA + aux États-Unis, et sert d’inspiration pour les changements dans divers pays.
Au Brésil, un grand film se démarque sur la scène mondiale, présentant une perspective brésilienne sur l’inégalité sociale. L’ouvrage “Quelle heure elle revient ? (2015) réalisé par Anna Muylaert présente la perspective de l’inégalité sociale. Le film aborde les relations complexes entre les classes sociales et les défis auxquels sont confrontés les travailleurs domestiques au Brésil, provoquant des débats sur les structures sociales et les privilèges.
Les festivals de cinéma brisent les barrières
Comme le souligne Gustavo Beck, le cinéma dans les festivals franchit la barrière linguistique et culturelle, atteignant des publics de divers endroits qui peuvent s’identifier à ces récits, pouvant comprendre leur propre réalité et comprendre le monde qui les entoure. Un grand exemple de cette force est le film brésilien “La Cité de Dieu” (2002), réalisé par Fernando Meirelles.
L’œuvre offre un aperçu important des problèmes sociaux les plus complexes du Brésil, explorant la vie dans les bidonvilles cariocas, le film avec une vision crue et réelle de la violence urbaine et des inégalités sociales a déjà été vu par des gens du monde entier dans divers festivals, Le public doit réfléchir aux racines de ces problèmes et à leurs solutions possibles, non seulement au Brésil, mais dans de nombreux autres pays.
Enfin, les festivals de cinéma sont essentiels pour mettre la société au courant de ses problèmes les plus profonds, allant bien au-delà de l’objectif esthétique et du divertissement, comme le souligne Gustavo Beck, le cinéma ouvre des portes inimaginables aux transformations sociales frappantes et pertinentes. Vous avez aimé savoir comment le cinéma transforme le monde ?